Les experts des droits de l’homme des Nations Unies ont fortement condamné les attaques répétées contre les écoles de l’UNRWA par les forces d’occupation israéliennes dans la bande de Gaza et la Jérusalem-Est mardi.
Dans un communiqué, ils ont averti que le ciblage de ces établissements d’enseignement constitue une agression contre les enfants et pourrait constituer un crime de guerre en vertu du droit international. De plus, les experts de l’ONU ont réitéré leurs appels à la responsabilité, soulignant les violations répétées du droit international humanitaire et des droits de l’homme à Gaza.
Depuis le début de la guerre d’Israël-Hamas, plus de 180 installations de l’UNRWA auraient été endommagées, plusieurs ayant été directement touchés malgré les coordonnées partagées avec les autorités israéliennes du mécanisme de déconfliction de l’ONU.
Les experts ont souligné que «[a]s Les écoles ont pris d’assaut étaient des locaux de l’ONU, le harcèlement du personnel et le retrait forcé des enfants des écoles par des soldats israéliens constituent également une violation de l’inviolabilité des installations des Nations Unies et violent le droit à l’éducation. » Le droit à l’éducation est protégé en vertu de l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et l’article 13 de l’Alliance internationale sur les droits économiques, sociaux et culturels, auxquels Israël et l’État de Palestine sont un parti d’État.
L’article 52 du protocole supplémentaire des conventions de Genève est également au cœur de cela, ce qui interdit les attaques contre des objets civils à moins qu’ils ne soient utilisés à des fins militaires. De plus, le statut de Rome de la Cour pénale internationale classe également le ciblage intentionnel des écoles en tant que crime de guerre. Israël n’est pas partie à l’un ou l’autre instrument légal.
La déclaration des experts de l’ONU intervient quatre jours seulement après que Human Rights Watch a averti de la politique d’Israël à Gaza et a exhorté la communauté internationale à condamner les plans d’Israël et à empêcher de nouvelles atrocités. De même, les experts des droits de l’homme des Nations Unies ont récemment exhorté la communauté internationale à agir immédiatement à mettre fin à l’intensification de la violence à Gaza. Plus tôt ce mois-ci, le représentant de l’UE High et vice-président Kaja Kallas, lui a également exigé qu’Israël autorise l’accès humanitaire à Gaza lors d’un appel avec le ministre israélien des Affaires étrangères au milieu du blocage israélien de neuf semaines sur l’aide humanitaire.