L’Assemblée nationale française a voté mardi en faveur de l’adoption d’un projet de loi prévoyant le droit de mourir.
Au cours de la session parlementaire, le député Philippe Vigier a déclaré que le projet de loi vise à donner aux gens le droit à un «chemin éthique» pour aider à mourir. Il a précisé que l’option ne s’appliquera pas aux «résidents des maisons de soins infirmiers», aux enfants, aux personnes handicapées ou à ceux qui manquent de capacité ou de troubles neurodégénératifs. Il a indiqué que des exigences strictes seront mises en œuvre afin de créer des garanties nécessaires. Seuls les citoyens français ou les personnes résidant en France peuvent bénéficier du projet de loi et le patient doit avoir une maladie en phase terminale avancée pour se qualifier.
Le député Yannick Monnet a cité une opinion récente publiée par la Français High Authority for Health, ce qui fait craindre qu’il n’y ait aucun moyen clair de prédire combien de temps un patient peut vivre à l’approche de la fin de vie. Informé par cette constatation, il a poursuivi que «nous avons fait le choix» de considérer «la qualité de vie» d’un patient souffrant d’une maladie incurable et «le temps qu’il a laissé vivre, qui est, par nature, souvent incertain».
Certains députés se sont opposés au projet de loi. Le député Christophe Bentz a plaidé pour des soins palliatifs plus importants et a affirmé que le projet de loi entraînerait une nouvelle désertion des droits. “Si vous ouvrez la porte à l’abandon, chers collègues, il ne fermera plus jamais”, a-t-il déclaré.
Le projet de loi a obtenu 305 voix en faveur et 199 contre le suivi d’un vote unanime pour adopter un projet de loi sur les soins palliatifs.
Le projet de loi historique marque des changements fondamentaux en ce qui concerne les soins de fin de vie pour les adultes en phase terminale, comme en témoigne le Royaume-Uni et les projets de loi respectifs respectifs du Royaume-Uni et de l’Écosse. De nombreux citoyens de la France, ainsi que au Royaume-Uni, recherchent des services de mouches assistés en Suisse, où est-ce légal.
La mise en œuvre complète du projet de loi mouillé en France nécessite un examen du Sénat, une deuxième lecture à l’Assemblée nationale et une promulgation présidentielle.