Le gouvernement britannique a annoncé mardi des exigences en matière de langue anglaise pour les migrants dans le cadre des nouvelles réformes d’immigration introduites cette année et a décrit les changements comme un moyen de remplacer « le système d’immigration britannique défaillant par un système contrôlé, sélectif et équitable ».
Le gouvernement a expliqué comment les nouvelles règles obligeront les migrants à satisfaire « à un niveau équivalent à un niveau A en matière d’expression orale, d’écoute, de lecture et d’écriture ». Les demandeurs de visa doivent réussir un examen appelé Secure English Language Test, qui sera passé par « un fournisseur agréé par le Home Office ». L’ajout à la politique de réforme a été présenté mardi au Parlement.
La directrice de l’Observatoire des migrations, le Dr Madeleine Sumption, a déclaré que les nouvelles règles créaient un « compromis » entre « garantir que les migrants parlent bien anglais et permettre aux employeurs de recruter des travailleurs censés apporter des avantages économiques ». La ministre britannique de l’Intérieur, Shabana Mahmood, a suggéré qu’il y avait un manque d’intégration au Royaume-Uni, déclarant : “Il est inacceptable que des migrants viennent ici sans apprendre notre langue, incapables de contribuer à notre vie nationale. Si vous venez dans ce pays, vous devez apprendre notre langue et jouer votre rôle”.
Le gouvernement a annoncé les réformes du Livre blanc en mai 2025, intitulées « Restaurer le contrôle du système d’immigration », qui ont renforcé les règles en matière de visas, d’asile et de citoyenneté. La durée du séjour post-études a été réduite de deux ans à 18 mois, avec des exigences plus strictes concernant les programmes universitaires éligibles. Notamment, les délais requis pour demander le statut de « résident permanent » ont doublé, passant de cinq à dix ans.
























