Le chef des droits de l’homme des Nations Unies, Volker Türk, a averti jeudi que la décision du gouvernement britannique d’inscrire l’action du groupe militant Palestine en vertu de la législation terroriste pourrait contrer les normes internationales.
Türk a noté que, selon les normes internationales, les actes de terrorisme devraient être limités aux «actes criminels destinés à causer la mort ou des blessures graves» dans le but «d’intimider une population» ou le gouvernement envers un acte ou une omission particulière. En vertu de l’article 2 (b) de la loi de 2000 sur le terrorisme britannique, un acte terroriste peut inclure «des dommages graves à la propriété», que Türk a trouvé trop large par rapport aux normes internationales.
Türk a continué à élaborer cela:
La décision semble disproportionnée et inutile. Il limite les droits de nombreuses personnes impliquées et soutient l’action en Palestine qui ne se sont pas engagées dans une activité criminelle sous-jacente mais ont plutôt exercé leurs droits à la liberté d’expression, à l’assemblée pacifique et à l’association.
Des experts de l’ONU avaient précédemment averti le gouvernement britannique contre le «marquage injustifié» de l’action en Palestine en tant qu’organisation terroriste, en particulier parce qu’une interdiction conduit à la criminalisation de tout abonnement ou soutien à l’action en Palestine. À la mi-juillet, la police britannique a arrêté des manifestants qui ont été bouleversés par la classification de l’action en Palestine en tant qu’organisation terroriste. 42 manifestants dans un sit-in dans le centre de Londres ont été arrêtés, tandis que 13 manifestants à l’extérieur du siège de la BBC Cymru Wales ont également été arrêtés.
Le Parlement britannique a voté pour proscrire l’action de la Palestine en tant qu’organisation terroriste plus tôt ce mois-ci. Mme Yvette Cooper, le secrétaire d’État du Département d’origine, a publié un projet de proscription indiquant, entre autres raisons, que l’organisation avait une «longue histoire de dommages criminels inacceptables».
La décision d’interdire l’action de la Palestine intervient après plusieurs actes récents du groupe, notamment comment les militants de l’organisation auraient fait irruption dans une base militaire à Brize Norton fin juin et auraient peint par pulvérisation deux avions militaires.






















