Global Affairs Canada (GAC) a publié lundi une déclaration confirmant que les forces armées canadiennes (CAF) ont fourni «une assistance humanitaire vitale» à Gaza au milieu des «besoins humanitaires pressants des Palestiniens».
CAF s’est appuyé sur les avions CC-130J Hercules pour baisser 21 600 livres d’aide à Gaza. Dans le communiqué, GAC a accusé les restrictions du gouvernement israélien sur l’aide d’être une «violation du droit international humanitaire» et a appelé à une «fin immédiatement». Le GAC a également affirmé le rôle du Canada dans le travail avec des partenaires internationaux et la fourniture de l’aide humanitaire:
Le Canada prend ces mesures exceptionnelles avec nos partenaires internationaux, car l’accès à l’aide humanitaire à Gaza est gravement restreint et les besoins humanitaires ont atteint un niveau sans précédent. Malgré l’ampleur des besoins, les partenaires humanitaires sont confrontés à de graves défis dans la fourniture d’une aide alimentaire et médicale sauvant des terres en raison de restrictions en cours imposées par le gouvernement israélien. Cette obstruction de l’aide constitue une violation du droit international humanitaire et doit se terminer immédiatement.
Dimanche, la défense belge a également fourni une assistance humanitaire à Gaza par Airdrop, offrant aux Palestiniens 30 000 livres d’aide. L’armée belge a écrit sur X: «Un Belgian # A400M a réalisé sa première carte aérienne sur #Gaza aujourd’hui, offrant 15 tonnes d’aide humanitaire. La 1ère d’une série de gouttes prévues dans le cadre de Skies Cerulean 2, la mission humanitaire belge dirigée par #Jordan pour fournir des fournitures essentielles à Gaza.”
Amnesty International, une organisation de premier plan des droits de l’homme, a déjà critiqué l’efficacité des Airdrops à Gaza, appelant plutôt les États à obéir à leurs obligations de droit international en arrêtant «tous les transferts d’armes qui risquent d’être utilisés dans les crimes internationaux» et de prendre des «mesures significatives pour appliquer un cessez-le-feu immédiat».
Vingt-cinq ONG se sont joints à la déclaration pour exhorter les gouvernements du monde entier pour plus que des paramètres Air:
Les États ne peuvent pas se cacher derrière les parachts de l’air et les efforts pour ouvrir un couloir maritime pour créer l’illusion qu’ils font suffisamment pour répondre aux besoins à Gaza: leur responsabilité principale est d’empêcher les crimes d’atrocité de se dérouler et d’appliquer une pression politique efficace pour mettre fin au bombardement implacable et aux restrictions qui empêchent la sécurité de l’aide humanitaire.
La semaine dernière, le Premier ministre canadien Mark Carney a partagé qu’il prévoyait de reconnaître la Palestine en tant qu’État souverain à l’Assemblée générale prévue de l’ONU début septembre, tant que le président palestinien Mahmoud Abbas accepte certaines conditions. L’une des conditions comprenait la démilitarisation de l’État palestinien.
Près de 20 000 Canadiens ont signé une pétition entre fin juin à la fin juillet, exhortant le gouvernement du Canada à «soutenir la prestation de l’aide humanitaire» et à «déployer de toute urgence les forces de maintien de la paix à Gaza pour la protection des civils».
























