Garantir un espace en ligne sûr, où les mineurs peuvent apprendre, jouer et socialiser en toute sécurité, est une priorité pour l’Union européenne.
La Commission a pris des mesures supplémentaires pour protéger les enfants et les adolescents contre les actions à risque en ligne tout en faisant respecter leurs droits en ligne.
Premièrement, la Commission a envoyé des demandes d’informations à Snapchat, YouTube, Apple App Store et Google Play afin de comprendre les mesures mises en place par ces sociétés pour protéger les mineurs sur leurs services. Il s’agit de la première étape de l’enquête suite à l’adoption des lignes directrices sur la protection des mineurs en juillet 2025.
Dans le même temps, le groupe de travail du Conseil européen des services numériques pour la protection des mineurs a convenu de prendre des mesures pour garantir le respect du DSA par les petites plateformes en ligne, en coordination avec les autorités compétentes. Ces actions consisteront notamment à identifier les plates-formes qui présentent le plus grand risque pour les enfants et à vérifier que les plates-formes respectent le niveau élevé de sécurité des enfants requis en vertu du DSA. Le groupe de travail développera et partagera également des outils communs pour les étapes d’enquête et d’application afin de garantir la cohérence dans l’ensemble de l’UE.
Afin de mieux faire connaître les lignes directrices dans toute l’UE, elles sont disponibles dans les 24 langues officielles de l’UE. De plus, une version conviviale en anglais est désormais accessible, avec d’autres traductions disponibles lors du Safer Internet Forum le 4 décembre 2025. Cette version simplifiée illustre les principaux points à retenir des lignes directrices d’une manière plus accessible aux enfants, aux familles, aux éducateurs et aux parties prenantes à travers l’Europe, contribuant ainsi à susciter des conversations dans les foyers et les écoles sur la manière de garantir l’épanouissement des mineurs en ligne.
Ces actions s’accompagnent de la publication du deuxième projet d’une solution européenne de vérification de l’âge, qui introduit l’utilisation des passeports et des cartes d’identité comme méthodes d’intégration, ainsi que la prise en charge de l’API Digital Credentials.
Enfin, comme l’a indiqué la présidente von der Leyen dans son discours SOTEU, la Commission met également en place un groupe consultatif chargé d’explorer la meilleure approche pour l’Union européenne en matière d’expérience en ligne sécurisée pour les mineurs sur les services de médias sociaux.
























