L’armée israélienne a intercepté dimanche un navire civil, détenant 21 militants internationaux et journalistes qui visaient à rompre le blocage naval de Gaza d’Israël.
Dans un communiqué, la Freedom Flotilla Coalition, un réseau international d’organisations de la base des droits de l’homme et de la société civile, a déclaré que son navire Handala était «violemment intercepté» par l’armée israélienne, saisissant toutes les marchandises, y compris la nourriture essentielle, les fournitures médicales et la formule pour bébés.
Selon le réseau, l’attaque contre la Handala est la troisième contre la Freedom Flotilla cette année, à la suite du «bombardement du drone de la conscience des navires civils» dans les eaux européennes en mai, et de la saisie de Madleen en juin, lorsque 12 civils ont été «enlevés» par les forces israéliennes.
En outre, le réseau a déclaré que l’armée israélienne a agi dans les eaux internationales, violant ainsi le droit international maritime. L’article 87 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), par exemple, accorde la liberté de navigation vers tous les navires qui pilotaient un drapeau reconnu, sauf en cas de piratage, d’esclavage ou de diffusion non autorisée. Bien qu’Israël n’ait pas été partie de l’UNCLOS, bon nombre de ses principes sont considérés comme le droit international coutumier.
De plus, l’article 92 des États de l’UNCLOS qui expédie en haute mer – ceux qui s’étendent au-delà des eaux territoriales d’un pays – sont soumises à la juridiction exclusive de l’État du drapeau ou du pays dont le navire vole.
Après l’interception, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié une déclaration affirmant que même si le navire n’était pas encore entré dans la zone maritime de Gaza, il a posé un danger pour les «efforts humanitaires en cours».
En plus du droit maritime, l’article 23 de la Convention de Genève stipule qu’un parti signataire de la Convention a l’obligation d’autoriser le libre adoption de «tous les envois de magasins médicaux et hospitaliers» uniquement destinés aux civils d’une autre partie signataire. La règle s’applique particulièrement lorsque l’aide est fournie à une population civile subissant une occupation, l’ONU considérant Gaza comme un territoire occupé.






















