La grande taille de Kaan en fait une plate-forme bien adaptée à l’environnement géo-sécurité de l’Indonésie, qui consiste à sécuriser les intérêts maritimes de l’Indonésie autant que son intégrité territoriale. En fait, le TNI-AU pourrait tirer parti du Kaan pour divers rôles, des opérations de longue durée en mer à, potentiellement, projetant une mesure du pouvoir via un rôle potentiel en grève profonde. Pour ce dernier, le TNI-AU pourrait utiliser le Kaan pour maintenir des objectifs de grande valeur à risque à distance, un avantage significatif qui était largement limité aux plates-formes comme le F-35.
Tai a également conçu le Kaan pour soutenir les concepts de guerre aérienne de nouvelle génération, comme les équipes habitées et sans pilote (MUM-T). Avec maman-T, un seul kaan pourrait diriger un essaim de systèmes sans pilote pour la reconnaissance ou les missions de grève, élargissant considérablement sa conscience de la situation et sa portée de combat à travers le vaste archipel indonésien.
Dans l’ensemble, l’acquisition de 48 combattants de Tai Kaan aux côtés de 42 Rafales représente la modernisation la plus significative du TNI-Au dans son histoire. Cette force future fournira un contraire formidable aux capacités croissantes des acteurs régionaux comme Singapour et l’Australie, tous deux opérateurs F-35A.
Lorsqu’il est mesuré par rapport à la flotte actuelle du TNI-Au, l’ajout de combattants de près de 100 4,5 et de 5e génération constitue une transformation radicale.
En termes de Kaan, les 48 unités permettent au TNI-Au de résister à trois à quatre escadrons complets de 12-16 avions chacun, fournissant une taille de flotte viable pour des opérations significatives. Ce n’est pas un achat de jeton mais un investissement grave de flotte, la production locale via PT Dirgantara Indonésie étant critique pour la durabilité à long terme.
Cette feuille de route d’approvisionnement devrait être contextualisée par les références d’approvisionnement passées d’Indonésie. Les acquisitions indonésiennes avaient souvent été plus petites et plus fragmentées. En revanche, les ordres combinés pour le Rafale et Kaan démontrent un écart clé de cette approche fragmentaire vers une recapitalisation plus délibérée et à grande échelle de la flotte de combat.
























