10h30
En réponse aux attaques continues des rebelles Houthis au large des côtes de la mer Rouge contre les navires internationaux, qui, selon le groupe rebelle, sont une réponse à l’offensive israélienne à Gaza, le secrétaire général de l’Organisation maritime internationale (OMI), Kitack Lim, a vient de publier une autre déclaration:
“Je condamne les attaques contre le transport maritime international dans la région de la mer Rouge et je réitère l’engagement ferme de l’OMI à protéger les gens de mer, les navires et les cargaisons, ce qui est de la plus haute importance pour garantir la sûreté et la sécurité des chaînes d’approvisionnement mondiales. Attaques contre le transport maritime international dans la zone de la mer Rouge ne sont pas acceptables. Les navires doivent pouvoir commercer sans entrave dans le monde entier, conformément au droit maritime international.
Le réacheminement des transports maritimes commerciaux par plusieurs sociétés opérant à l’échelle mondiale est une réponse directe à la menace actuelle. Ces mesures visent à protéger les gens de mer contre tout préjudice et à minimiser l’impact économique potentiel sur le commerce mondial, qui dépend fortement du transport maritime.
Le Secrétariat de l’OMI suit de près les développements et communique avec les parties prenantes concernées, notamment l’industrie du transport maritime, les États membres de l’OMI et les partenaires des Nations Unies.
Lundi soir, les États-Unis ont annoncé qu’ils constituaient une force de protection internationale pour aider à protéger cette route commerciale vitale.
10h25
La réunion devrait commencer mardi en fin de matinée, après Conseil de sécurité des réunions sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) et une autre réunion sur l’Organisation des Nations Unies chargée de superviser la trêve (ONUST), créée à l’origine en 1948.
Depuis lors, les observateurs militaires de l’ONUST – basés à Jérusalem – sont restés au Moyen-Orient pour surveiller les cessez-le-feu, superviser les accords d’armistice, empêcher l’escalade d’incidents isolés et aider d’autres opérations de maintien de la paix de l’ONU dans la région.
Espoirs d’une nouvelle résolution
Lors de la réunion du Conseil de sécurité sur Gaza, les membres devraient voter sur un projet de résolution déposé par les Émirats arabes unis, qui exprime « une profonde préoccupation face à la situation humanitaire désastreuse et qui se détériore rapidement » dans l’enclave et à son « grave impact » sur les civils. , appelant à « un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave dans et dans toute la bande de Gaza ».
La réunion, prévue lundi après-midi (heure de New York), a été reportée, apparemment pour donner aux membres du Conseil plus de temps pour négocier et trouver un terrain d’entente.
Certains des changements suite aux discussions incluent l’appel à « des mesures urgentes vers un suspension des hostilités » – un changement de mot crucial par rapport au projet de lundi appelant à un «cessation des hostilités ».
Le projet de résolution prend également note de la réouverture du passage de Karem Abu Salem ou Kerem Shalom depuis Israël pour accélérer l’acheminement de l’aide, soulignant la nécessité « d’élargir l’acheminement et la distribution ».
Il « exige » également la « libération immédiate et inconditionnelle » de tous les otages, ainsi que la garantie d’un accès humanitaire pour répondre à leurs besoins médicaux.
Action récente
La réunion fait suite à une résolution adopté à une écrasante majorité de 153 États membres pour et 10 contre, avec 23 abstentions à l’Assemblée générale, qui s’est réunie mardi dernier en session extraordinaire d’urgence.
Dans ce document, l’Assemblée prévoit « un cessez-le-feu humanitaire immédiat », la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et « l’assurance de l’accès humanitaire ».
La résolution de l’Assemblée générale était formulée de la même manière : projet de résolution qui a fait l’objet d’un veto par les États-Unis au Conseil de sécurité le 8 décembre.
Les principaux points communs comprennent un cessez-le-feu humanitaire immédiat ; exiger que toutes les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international, notamment en matière de protection des civils ; et une exigence de libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, ainsi que de garantie d’un accès humanitaire.